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 Trinité  cyclisme "Des copains d'abord"

Epiphanie

5 Janvier 2018 , Rédigé par Coach

En France, cette fête est ainsi célébrée le deuxième dimanche après Noël.

 

La galette des rois de l'Elysée n'a pas de fève

Un président de la République ne peut être Roi !  On n'élit pas un Roi à l'Elysée, résidence du président et temple de la démocratie.

 
Si l'Épiphanie est une fête religieuse, l'origine de la galette des rois est elle totalement païenne. ... Selon les régions, la galette des rois est un gâteau rond en pâte feuilletée fourrée ou non, une couronne garnie de fruits confits à l'intérieur duquel a été placée une fève.
  l’Épiphanie ou «Fête des Rois», est, comme son nom l'indique, une célébration des Rois mages. «L'Épiphanie, ou manifestation de Dieu aux Gentils, fut instituée pour perpétuer le souvenir du triomphe de la foi chrétienne sur la loi de Moïse. On l'appelle aussi la Fête des Rois, parce qu'on suppose que les personnages qui, les premiers, furent adorer Jésus, possédaient cette qualité. L'Évangile leur donne le titre de Mages, mais l'opinion qui les a faits rois est fondée sur ce verset du psaume 71 "Les rois de Tursis et des îles offrirent des présents ; les rois d'Arabie et de Saba présentèrent des offrandes." Les Mages étaient au nombre de quatre mais une croyance qui date de Saint-Léon les réduisit à trois, et Bède, un écrivain religieux du dix-septième siècle, fit le premier connaître leurs noms ils s'appelaient Balthazar, Melchior et Gaspard. Ce nombre et ces noms ont été universellement adoptés, et constituent aujourd'hui la vérité historique.»
Mais pourquoi fêter les mages le premier week-end de janvier alors qu’on les associe à Noël ? «Pendant les trois premiers siècles de l'Église, la fête des Rois fut célébrée en même temps que celle de la Noël ; mais au quatrième siècle, on reconnut qu'il y avait dans la réunion de ces deux solennités une Sorte d'anachronisme puisque les rois, venus de loin, n'avaient pu adorer le Christ que quelques jours après sa naissance, et sous le pontificat de Jules Ier, les deux fêtes furent séparées»
La célébration de l'Épiphanie a traversé les siècles, perdant peu à peu son caractère religieux. On apprend dans l’article que les rois François Ier et Louis XIV organisaient d’impressionnants banquets pour l’occasion. «La célébration du jour des Rois ne tarda pas à engendrer des abus ; les divertissements devinrent si excessifs, les banquets-si pompeux, que de toutes parts s'élevèrent des plaintes contre ces plaisirs poussés à l'excès», apprend-on. Et si déjà, à l’époque, on choisissait un roi dans l’assemblée, nul ne sait comment sont arrivéslLes gâteauxGâteau des Rois brioché en Provence, pogne dans le Dauphiné ou galette en Île-de-France, à chaque région sa spécialité. Avec un point commun : la fève. Elle remonte au temps des Romains, au moment des saturnales en janvier, pour élire le roi du festin.
«Au commencement du souper, on nomme un président qui est presque toujours la personne la plus âgée et la plus respectée parmi les convives. Avant d'entamer le gâteau traditionnel, le plus jeune garçon de la famille, monte sur la table. Puis, le président coupe une première tranche du gâteau et demande à l'enfant "pour qui ce morceau ?" L'enfant répond pour le bon Dieu. Cette part est mise de côté pour être donnée au premier pauvre qui viendra la demander. D'habitude, il ne se fait pas attendre, car presque toujours ils sont trois ou quatre au dehors, hommes et femmes, épiant à travers les fentes de la porte, et attendant l'occasion d'exprimer leur demande. […] L'enfant apporte alors aux pauvres la tranche de gâteau réservée, en disant "Voilà la part à Dieu". Ou peut-on trouver un usage plus simple et plus touchant ?». Une tradition désuète tout à fait poétique
qu’il serait peut-être bon de remettre au goût du jour.
 
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